Oddloops, Alchimia Vibe : Journal de tournage 1/4

Le premier clip d’Oddloops, Alchimia Vibe, a enfin pu voir le jour. C’est l’aboutissement d’un boulot de dingue, le plus ambitieux clip musical produit par Okavo à ce jour, le résultat de 4 jours de tournage, sans même parler des repérages, de la pré-production, de l’écriture et du montage…

Visionner le clip : Oddloops, Alchimia Vibe.

Pour l’occasion il s’agit de mettre les petits plats dans les grands, pour vous parler de sa création, vous montrer l’envers du décor de cette production qui s’étend de l’été 2018 à décembre 2018.

Tournage : Jour 1

Figurants et amis venus dès ce premier jour de tournage du clip de d’Alchimia Vibe, on vous dit avant toute chose, merci encore !

Car l’histoire de ce Clip n’aurait pas pu commencer sans votre aide, ce 19 août 2018.
Aux alentours de midi, l’équipe de tournage arrive devant le bar Alchimia, dans la rue Auguste Comte à Dijon. Elle est un peu décontenancée l’équipe, parce qu’on a prévu les décors, les accessoires, les figurants, les techniciens, les caméras, les lumières… mais pas la brocante du quartier qui squatte tous les trottoirs juste devant le bar!

Ce sont déjà une quinzaine de figurants qui nous rejoignent pour ce premier jour de production.

Heureusement, toute la scène à tourner se passe à l’intérieur de l’Alchimia, et on a justement prévu de masquer les portes vitrées du bar pour éviter tout problème de couleurs entre les lumières extérieures et nos projecteurs.

C’est votre serviteur qui s’est tapé la couture de ces rideaux de masquage, j’en sais donc quelque chose ! A ce propos, il nous faut dire un truc sur Okavo Production : on aime bricoler. On réemploie et on retape beaucoup de choses, on emprunte ici et là. A chaque problème sa solution. C’est une question de coût bien sûr, racheter du neuf n’est pas souvent un bon plan, mais c’est aussi dans l’air du temps, et tant mieux ! Autant ne pas importer de Hong Kong ce qu’on a sous la main… Dans cette logique on essaye que chacun de nos tournage soit plus écolo que le précédent. On aura l’occasion d’aborder ces points là en détail une autre fois.

Revenons à notre préparation de tournage. On prend donc possession du bar Alchimia, on dispose les accessoires qui vont bien : Platine Vinyle, plantes, jeu de poker. On a même un cookie géant. Me demandez pas pourquoi, il faut voir le clip et comprendre l’argot américain des paroles écrites par Barz, pour capter la private joke.

Tu bluffes Martoni
« Credit card scams ». Barz
Nicolas le réalisateur donne ses directives aux figurants.

Première scène : le plan séquence dans le bar

Le plan qu’on souhaite mettre en place demande une bonne concentration de toute l’équipe : Barz le chanteur doit déambuler dans tout le bar, depuis l’entrée, puis par la salle du fond, et ressortir. Une marche de 30 secondes pendant laquelle chacun doit intervenir au bon moment autour de lui, et jouer son rôle à la seconde près. Florian endosse le rôle de script, il connaît toutes les étapes de la mise en scène et envoies les « Tops ! » autour de lui, gardant toujours une main derrière l’épaule du réalisateur pour qu’il puisse se balader dans l’espace même à reculons.

La lumière est diffusée dans le bar entier, et Cyril, l’éclairagiste, manie en plus un spot LED qu’on a ajouté au dispositif lumière, pour éclairer le chanteur pendant ses déplacements.

Les déplacements sont une des principales contraintes techniques de ce tournage. Pour l’occasion de ce tournage en travelling dans tout l’espace, on a eu besoin de se doter d’un stabilisateur électronique. Chaque mouvement ou vibration imprimée par le cadreur est compensée en temps réel par l’appareil, ce qui lui permet de marcher caméra au poing, sans la moindre secousse. L’effet : une caméra qui vole dans l’espace, pour un travelling hyper fluide.

On a évidemment dû faire un certain nombre de prises, pour que tout se mette en place, que chacun connaisse par cœur son rôle et son timing. Mais après une quinzaine de prises, on y est arrivé !

Pourquoi s’embêter à ce point ? Pour s’imposer des contraintes, pour l’excitation d’y arriver ! Ce qu’il y a de bien avec les plans séquence, c’est que c’est dur à tourner, car chaque détail compte et le timing est primordial, mais :

  • ça a de la gueule ! Effet Wahoo garanti.
  • niveau montage c’est rapide : reste plus qu’à choisir la meilleure prise, pas de cut, pas de faux raccord possible.
tournage clip Oddloops Alchimia Vibe Jour-1
L’éclairage mobile avec la torche LED, sur le chanteur
Les trois autres membres du groupe Oddloops, en pleine partie de Poker. Et un gros bras derrière.

Scène 2 : dans la rue

Après 4 heures sans que l’équipe ait vu la lumière, tout le monde dehors pour filmer la deuxième et dernière scène de la journée, dans une rue toute proche du bar.

Dans l’ordre du clip, il s’agit de la scène d’ouverture, où plusieurs figurants étaient encore nécessaires, pour donner de l’action de second plan à la scène. Dans celle-ci aussi, le stabilisateur s’est montré bien utile.

Lui c’est Johan, le pianiste. Ca se voit non ?

Fin de 1ère journée, et un tiers du clip est filmé. Clap de fin jusqu’au jour 2, cette fois dans le théâtre Mansart.

Lire : le journal du Jour 2 de tournage.

On vous laissera découvrir ça dans l’article qui ne va pas tarder.

Mais vous savez quoi ? Tout ça, ces figurants supers, cette équipe technique soudée, toutes ces bonnes ondes et ces premières images du clip qu’on était déjà hyper heureux de voir prendre forme le soir même (car Nico le réal’ n’a jamais la patience d’attendre le lendemain pour dérusher ses images, il préfère s’écrouler de fatigue après les avoir triés dans un ultime effort),
Eh ben tout ça c’est génial, mais y’a encore mieux, car Jessy et Chloé, parents depuis à peine 7 jours, revenaient accompagnés du plus jeune membre de l’équipe Okavo, bébé Oscar ! Bienvenue à toi !

 

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